Paloma Dastor et Marceau Chaney, étudiants en kinésithérapie à l’Université de Liège, mènent une étude sur l’impact de la danse sur les patients atteints de la maladie de Parkinson.  L’étude se déroulera pendant l’automne et l’hiver 2022/23 et ils recherchent activement des participants.  Ils ont parlé à la Demoucelle Parkinson Charity de leurs recherches et des raisons pour lesquelles ils s’intéressent particulièrement à la maladie de Parkinson. 

Pour plus d’informations sur l’étude et sur la façon de la rejoindre, veuillez cliquer ici.


Nous sommes deux étudiants en kinésithérapie de l’université de Liège qui réalisons notre mémoire sur l’effet de la danse dans la maladie de Parkinson. Nous recherchons le plus de patients possibles afin d’avoir les résultats les plus représentatifs. L’étude se déroule sur 4 mois, avec deux groupes, un groupe qui aura accès au cours de danse et l’autre groupe qui n’y participera pas pendant l’étude mais qui y aura bien évidemment accès après la dernière évaluation. Les groupes seront composés de façon aléatoire.

Notre hypothèse est le fait que la danse puisse apporter des améliorations fonctionnelles ainsi qu’au niveau du bien être chez les patients Parkinsoniens.

Comment êtes-vous arrivées à faire une thèse sur la maladie de Parkinson?

Nous sommes tous les deux attirés par l’activité physique et ses bienfaits dans de nombreuses pathologies, il nous paraissait donc naturel quand nous sommes tombés sur ce sujet de mémoire proposé par Héléna Cassol et Olivier Bouquiaux de nous pencher un peu plus sur l’effet de l’activité physique dans une pathologie dégénérative tel que la maladie de Parkinson.

Pourquoi cette étude est importante + comment les résultats de l’étude pourraient (à terme) éventuellement impacter la vie des personnes atteintes de la maladie de Parkinson?

La maladie de Parkinson est une pathologie dégénérative, c’est à dire qui amène la personne à perdre certaine fonction. Cependant certains traitements comme les traitements médicamenteux ou l’activité physique ont pour effet de soulager les symptômes. On cherche donc à déterminer si la danse peut permettre le maintien de la qualité de vie des individus Parkinsoniens tant sur leurs compétences motrices que sur l’aspect bien être.

En quoi cette étude vous donne de l’énergie positive ?

Cette étude pourrait mettre en lumière un moyen complémentaire pour soulager les symptômes dans la maladie de Parkinson et donc améliorer la qualité de vie de ces personnes et de leur entourage. Cela nous donne donc beaucoup d’espoir de rendre plus agréable la vie des Parkinsoniens.

Un élément que vous aimeriez que les gens comprennent par rapport à la recherche en kinésithérapie (pour la maladie de Parkinson)?

Il faut comprendre qu’en recherche scientifique, on essaie de choisir une population la plus représentative du sujet étudié. Cependant dans le cas de maladie dégénérative comme la maladie de Parkinson, et surtout de l’effet de la danse dans cette pathologie, on est obligé de choisir une population un minimum autonome, qui puisse réaliser les cours de danse et il est difficile de trouver un grand nombre de participants pour cette raison et de nombreuses autres (autres critères d’inclusion et d’exclusion, personne n’aimant pas la danse…).

Avez-vous une devise préférée ou une suggestion à partager ?

Saviez-vous que les stimulus sonores (et donc la musique) comme traitement de la maladie de Parkinson en plus d’apporter des effets satisfaisant pour la marche et d’améliorer les capacités cognitives, stimulent aussi la population âgée à pratiquer une activité physique ! Donc n’oubliez pas votre musique lors de votre prochaine activité !