Olivier Van Steirtegem a récemment rejoint l’équipe de bénévoles de DPC et se joindra à la #teambeatparkinson lors des 20 km de Bruxelles dans le cadre de notre plus grande collecte de fonds annuelle « Run, or Walk, for Parkinson ». Il a créé sa propre page de collecte de fonds en ligne, se fixant un objectif ambitieux de 10 000 euros, et a demandé à sa famille, à ses amis et à ses collègues de le parrainer.

Nous lui avons demandé de se présenter et de nous faire part de sa motivation à soutenir la recherche sur la maladie de Parkinson. 

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Pourriez-vous vous présenter ?
Je m’appelle Olivier Van Steirtegem, j’ai 43 ans, heureux père de trois merveilleux enfants. Professionnellement je suis dirigeant d’entreprise, j’ai jusque récemment dirigé une entreprise de fabrication de mobilier de bureau basée en France avec 350 collègues. Quasi professionnellement également, je me suis investi jusqu’il y a un an dans la libération de Olivier Vandecasteele, pour lequel j’ai été le porte-parole, le coordinateur des actions juridiques, gouvernementales et des actions de sensibilisation.

A titre privé je suis passionné de piano, lecteur-voyageur et apprécie le jogging.

De quelle manière soutenez-vous la Demoucelle Parkinson Charity ? 
Mon dernier challenge professionnel s’est terminé en janvier dernier. Je prends actuellement quelques mois pour réfléchir sur mon prochain projet professionnel que je souhaite avec un impact sociétal au sens large. Dans ce cadre, j’ai tout naturellement accepté la proposition de Patrick et Anne-Marie à relever le défi d’augmenter la sensibilité de la population, des instances gouvernementales et des donateurs à la maladie de Parkinson.

Pourquoi avez-vous choisi de soutenir la recherche pour trouver un remède à la maladie de Parkinson ?
Trois raisons m’ont amené à offrir du temps à cette cause :

  1. Les personnes atteint de la maladie de Parkinson sont -selon les chiffres de l’OMS- en très forte augmentation, on évoque même le risque d’une pandémie. D’ici 2040, les estimations prévoient un doublement des cas.. Rien qu’aujourd’hui, +3% de la population âgée de plus de 60ans en souffre. Quasiment tout le monde connait quelqu’un qui a Parkinson or c’est une maladie qui isole terriblement.
  2. J’ai eu l’immense chance de côtoyer Patrick et Anne-Marie dans un environnement professionnel. Cela remonte à plus de 10 ans. Ils m’ont apporté énormément en termes d’inspiration, de motivation et de connaissances. Ce sont des personnes qui conjuguent une intelligence émotionnelle et cognitive hors du commun et ils ont mis leurs compétences et leur énergie au service de cette importante mission. Leurs valeurs et leur professionnalisme sont évidents au sein de la Demoucelle Parkinson Charity et me confortent dans l’idée qu’en les soutenant dans cette entreprise importante, il est possible de faire une réelle différence.
  3. Un membre de ma famille proche souffre de cette maladie depuis de nombreuses années. Je sais à quel point le malade, le/la conjoint(e)-accompagnant et la famille proche sont métamorphosés par cette expérience. L’évolution de la maladie, ses conséquence physiques, cognitives et émotionnelles, les capacités d’y faire face, le soutien familial sont constamment chamboulés.

Quel impact la maladie de Parkinson a-t-elle eu sur vous personnellement ?
Je connais la difficulté -en tant que proche d’une personne malade de Parkinson- d’accompagner le malade et de lui apporter son support sur le long cours.  Voir de près les effets de la maladie m’a fait apprécier les choses simples de la vie, comme marcher, parler, écrire et manger. Nous tenons ces choses pour acquises et la maladie de Parkinson nous en prive. Ayant une jeune famille, je veux contribuer à ce que mes enfants n’aient pas à craindre cette maladie.

Que voulez-vous que les gens sachent sur la maladie de Parkinson ?
Ces dernières années, grâce au financement de la recherche sur Parkinson, des progrès spectaculaires ont été réalisés. Parmi ceux-ci, le biomarqueur est une avancée considérable qui permettra de diagnostiquer plus tôt les malades (savez-vous que jusqu’à présent un malade diagnostiqué avait déjà perdu 65% de sa production de dopamine ? 65% !). Un diagnostic précoce permettra a terme: de mieux accompagner les malades; de faire avancer la recherche dans sa compréhension de la maladie; et la prochainement mise au point d’un traitement.

Seulement, comme toujours l’argent est le nerf de la guerre. Sensibiliser les donateurs permettra de faire progresser la recherche et de réduire le nombre de malades et leur souffrance. Chacun peut contribuer à faire la différence, que ce soit en tant que donateur majeur, en faisant un don par testament, en effectuant un don mensuel automatique, en demandant à ses amis et à sa famille de le parrainer ou en organisant sa propre collecte de fonds, qu’elle soit petite ou grande. Il y a tellement de façons de s’impliquer !

Cette année, je vais courir les 20 km de Bruxelles avec « Run, or Walk, for Parkinson » et j’ai créé une page de collecte de fonds en ligne pour que mes amis et ma famille puissent me parrainer. C’est incroyablement motivant de courir pour une cause aussi importante ! J’ai hâte de porter mon t-shirt rouge le jour J et de ressentir l’énergie que procure le fait de faire partie de l’équipe #teambeatparkinson.

Avez-vous une devise ou une citation préférée qui vous inspire ?

Ils ne savaient pas que c’était impossible alors ils l’ont fait [Mark Twain]. 

C’est une phrase qui résonne en moi comme un vent d’optimisme qui démontre notre capacité à nous dépasser.