Rencontrez Olivier Deharynck, coach sportif de 51 ans, atteint de la maladie de Parkinson, et bénévole pour la Demoucelle Parkinson Charity (DPC). Depuis un an il est l’entraîneur des courses hebdomadaires organisées par DPC en préparation des 20km de Bruxelles.

Ci-dessous il raconte plus sur son entraînement pour et sa participation à l’Ironman de Copenhague en août 2022. Et il explique pourquoi il soutient la Demoucelle Parkinson Charity.

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Je m’appelle Olivier, j’ai 51 ans et je suis un fou de sport depuis toujours. Ma passion: le triathlon. Après avoir débuté par des compétitions sur des distances 1/4 et 1/2, je décide de participer à l’Ironman (3,8 km de natation, 180 km de vélo et 42 km de course à pied). Au fur et à mesure du temps, je ne progresse plus et pire, je régresse. 

Parkinson prend  le dessus et ne me permet pas de participer à la course de mes rêves … D’autant plus qu’il est difficile de trouver une médication à la hauteur du temps de course (environ 15h00) et à force de chercher, BINGO, je rencontre un anglais dans mon cas, probablement le seul qui soit arrivé au bout, c’est donc possible !

A force d’entrainement et de persévérance, ce dimanche 21 août, je me suis lancé à corps perdu dans l’aventure et me voilà de retour en Belgique avec ma médaille et ma joie du surpassement de moi-même et de la maladie. 

Si je vous raconte cette histoire, ce n’est pas pour me faire mousser, mais parce que j’aimerais que les femmes et les hommes atteints de cette maladie sachent que tout est possible, qu’il y a moyen de combattre Parkinson en bougeant, en marchant, en nageant,…. J’aimerais que mon témoignage donne du courage, de l’espoir et la niaque à tous ceux qui en ont besoin.

 

De quelle manière soutenez-vous la Demoucelle Parkinson Charity ?
En soutenant et en conseillant les sportifs de l’association face à leurs défis.  

Pourquoi avez-vous choisi de soutenir la recherche pour trouver un remède à la maladie de Parkinson ?
Parce-que je suis moi même atteint par la maladie de Parkinson.


Quel impact la maladie de Parkinson a-t-elle eu sur vous personnellement ?
Je vois la vie différemment et profite de chaque instant.  Pour le reste, c’est un combat de tous les jours avec lequel il faut apprendre à vivre.

Que voulez-vous que les gens sachent sur la maladie de Parkinson ? 
S’ils n’y sont pas confrontés de près ou de loin, rien.

Quelle est votre devise préférée pour guider votre vie ?
J’ai beaucoup de chance car je suis bien entouré. Donc j’ai le privilège de pouvoir me dire que:  le verre est à 1/2 plein et je profite de tout ce que la vie et les belles rencontres peuvent m’apporter.